Ça y est, de retour de Rome et dernier jour de vacances, c'est le bon moment d'écrire le récit de cette course
Une arrivée vendredi midi cette fois-ci sans problème, vol à l'heure, ça s'annonce bien mieux qu’à Stockholm!

Retrait de dossards dès vendredi soir, sans encombre. Nous avons bien fait, le samedi au Palais de Congrès ce fût la panique…
Dernier footing samedi matin, autour du Colisée sous un ciel nuageux mais une bonne température. Un après-midi de repos et notre dernier plat de pâtes avant la course! Sans bière cette fois, sérieux le truc
Dimanche matin, beau ciel bleu, nous rejoignons la ligne de départ à une heure du coup de pistolet.
A priori c'était loin d'être suffisant, ou bien alors les Romains étaient encore à l’heure d’hiver et je ne m’en étais pas aperçue !
Nous laissons nos sacs dans les camions consignes, bien organisés, pas d'attente, peu de sacs sont déjà déposés.
Et puis le dernier passage aux toilettes s'impose. Une pauvre dizaine de cabines et un groupe de personnes qui attendent en masse, pas de queue, pas de discipline, il fallait s’imposer !

J'aurai patienté 45 minutes et fini par me désister pour partir rejoindre le SAS.
Et… au final… je n'ai jamais atteint le sas en question à l'heure.
Un chassé-croisé de coureurs dans tous les sens. Ceux qui vont déposer les sacs à l'opposé des sas de départ, ceux qui cherchent des toilettes, ceux qui finissent par pisser un peu de partout.
Je me mets au bout d'une masse de gens à patienter, je ne vois rien au loin et encore moins les meneurs d'allure, en gros, je ne sais pas où je suis mais ça ne bouge pas!

Le dernier départ est donné et on lâche la foule, c'est parti!
J'ai eu l'impression de piétiner pas mal de temps avant de trouver un bon rythme, mais je pense que partout c’est pareil, plutôt juste une impression liée au stress du départ.
J’ai bien couru jusqu’au semi, à une allure régulière mais bien moins facile que l’année dernière.
Je passe le semi à 2h, pas de quoi s’affoler mais là je me dis que les 4 h ne seront pas là.
A partir du 25 km je commence à avoir des difficultés à tenir l’allure et ça ne s’améliorera plus. Ce n’est pas la canicule mais j’ai chaud.
Je découpe le parcours par paquets de 5 km mais entre le 30 et le 35 ça n’avance plus comme je veux !
Et là, je retrouve Hubert, comme le messie

. Avec Patou ils ont fait une pause dans leur week-end Romain pour venir nous encourager, ce n’est pas fantastique tout ça ? Et oui nous avions déjà Jésus, nous avons maintenant le messie !!
Je lui demande s’il a vu Eric, s’il allait bien et il me rassure. Il s’occupe d’aller me chercher de l’eau pour que je n’aie pas à m’arrêter aux ravitos, me rappelle de courir à l’ombre, essaie de me motiver comme il peut. Mais là je dois marcher par moments pour reprendre un peu de forme.
On marche le long d’un tunnel, le GPS s’est arrêté, je ne sais plus le chrono. Et puis à la sortie, c’est l’ambiance de l’arrivée, ça y est nous y sommes !! Le ballon 4h15 (de je ne sais pas de quelle vague) nous rejoins et je m’accroche du moins pour finir au mieux. L’arrivée de ce marathon est magnifique, un régal pour les yeux !!
Pour moi ce sera 4h11 et vu l’état de mes pieds à l’arrivée je me dis que ce n’est vraiment pas mal.
Les all-in 7 km de pavés y sont surement pour quelque chose.
Le manque d’organisation (ou bien d’une organisation à l’italienne) est rapidement oublié par l’ambiance et le magnifique parcours de cette course !!
Je ne le conseillerai cependant pas dans le cadre d’un premier marathon, non plus avec l’idée de faire un chrono mais plutôt de profiter de l’atmosphère magique de cette ville pleine d’histoire !!
Le chrono, ce sera pour un prochain, ou pas.
Comme dit the big boss Claude, Head Chef cette année de mon plan d’entrainement, c’est le Jour ou bien ça ne l’est pas. La partie d’inconnu d’une course.
Je garde de cette préparation plein de souvenirs aussi, elle m’aura entre autres permis de rencontrer plein de monde au Caval dans des groupes divers et variés avec lesquels j’ai tourné.
Merci à tous nos coachs : coach plan, coach conseil, coach psy, coach bobo, coach météo, coach miracle, coach messie !! A chacun son style mais toujours là pour nous écouter et nous conseiller !
A tous les cavaleurs, cavaleuses qui sont venus tourner les vendredis sur la piste bleue, pour un tour, ou pour plusieurs ! A ceux qui m’ont accompagné pour mes sorties !
A tous ceux qui nous ont suivi et encouragé jusqu’au bout de cette aventure.
Bon week-end à toutes et à tous et bonne course à nos trailleurs de la Drome!!
Vidéo :
Marathon de Rome, Passage 39 km avec Hubert !